Entre figuration et abstraction, le travail de Pierre Claret emmène le spectateur dans un monde où mélancolie et rêve se mélangent avec grâce. 

Un voyage lent et onirique où l’artiste s’interroge sur le monde qui nous entoure et ce qui nous construit au fil du temps. Les émotions qui nous traversent sont autant de sources d’inspirations qu’il transpose sur des toiles ou du carton. Les lignes et les couleurs viennent se mélanger avec subtilité pour altérer nos sens et nous laisser entrer progressivement dans son univers.
Une manière personnelle d’amener le spectateur à prendre une pause face à l’oeuvre..

A l’ère du tout numérique et où l’instantanéité règne en maître sur la société, l’artiste préfère laisser place à la suggestion. Les repères qui nous servent à identifier un visage ou un corps sont volontairement dissimulés pour nous mettre en défaut. C’est cet instant de réflexion qui vient suspendre le temps et nous interroger sur notre capacité de perception, d’attention et de concentration que l’artiste recherche.

Un moment de pause qui s’achève lorsque le spectateur identifie ce qui lui semble être l’esquisse d’un oeil, la commissure d’une bouche, le profil d’une épaule. Mais le doute peut persister nous laissant libres de voir ce que nous voulons et de donner encore une place à notre imaginaire.

« La qualité d’une œuvre d’art ne tient pas à son apparence, mais à ce qu’elle suscite en nous »